Un rapport récent de Transparency International a fait beaucoup parler de lui faisant de la Russie un mauvais élève la classant à la 133e place sur un total de 176 pays pour les problèmes liés à la corruption. Comme une goutte qui fait déborder le vase ce rapport a incité le président russe de passer à l’action.
Vladimir Poutine a récemment pris le temps pour s’adresser à la Nation depuis son retour au Krémlin. Le président russe prend l’affaire de la corruption au sérieux et promet l’opération dite “mains propres”.
Vladimir Poutine a mis en garder tout le monde à commencer par son propre entourage, le gouvernement russe, les sénateurs, les députés, les hommes d’affaires ainsi que plusieurs fonctionnaires. Il a insisté sur l’exigence de transparence qui doit s’appliquer à tous. La menace de licenciement a plané sur plusieurs fonctionnaires.
Suite à cette annonce décisive et à l’image des pratique italiennes des années 1990 il a procédé à une profonde réorganisation du département anticorruption appartenant au ministère de l’intérieur dont la réputation a déjà été entachée à plusieurs reprises.
Vladimir Poutine se lance dans la bataille contre le phénomène de l’offshore, qui permet à plusieurs sociétés d’avoir une partie de leurs activités dans les paradis fiscaux comme par exemple le Chypre. Par ailleurs il souhaite d’interdire aux hommes d’affaires de profiter de leur connaissances politiques pour les aider dans leur business.
En constatant que plusieurs fonctionnaires possèdent de luxueux villas à l’étranger, le président russe a décidé d’installer un impôt spécial dit de luxe.