Traduction russe

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La Charte du traducteur

Ma charte, mon éthique de la traduction. La traduction ou comment bien traduire en russe (cyrillique) ou en français.

D’abord qu’est ce qu’un traducteur (russe) ?

Pour moi un traducteur est celui qui sait que la connaissance des langues n’est qu’un outil et que la véritable compétence est de savoir transmettre le sens des discours et des textes.

La Charte du traducteur En ce qui me concerne, Russe d’origine, la langue que j’utilise pour penser, réfléchir, écrire et bien sûr pour faire mes traductions est le russe. En traduction, en règle générale, la langue source est celle du mot, de la phrase ou du texte à traduire. Ainsi dans mon esprit, pour traduire au plus près du sens, de l’esprit, de la sémantique du texte et presque à la perfection, “ma langue source” est tout aussi bien le français ou le russe.

Il existe deux particularités par opposition à la transcription (traduction littérale), l’adaptation tend à rendre le texte cible conforme à l’esprit de la langue, et à produire ainsi un texte “qui ne sent pas la traduction”.

Dans cet esprit la langue cible est la transposition du russe au français ou du français en russe de la langue source, avec l’adaptation des terminologies, cette transposition comporte aussi plusieurs aspects dont elle doit être en conformité : linguistique, technique, idiomatique, grammaticale, lexicale syntaxiques et stylistiques, en règle générale la langue cible du traducteur est la plupart du temps, sa langue maternelle.

Le traducteur est aussi un auteur qui, à ce titre, est investi des droits moraux et patrimoniaux sur sa traduction. Il a donc vocation à percevoir une rémunération (des droits d’auteurs) dans les conditions définies par les articles L.131-4 et L.132.6 du Code de la Propriété Intellectuelle.

Le traducteur ou la traductrice (russe) (français)

L’expert traducteur-interprète dont on dit parfois qu’il ne fait pas d’expertise – stricto sensu – a des fonctions diverses écrites ou orales qui n’ont rien de marginal. Celles-ci nécessitent une disponibilité confinant souvent à l’urgence, une connaissance et une “compréhension” parfaites de la langue et des qualités humaines particulières – le sens de l’écoute, l’impassibilité et la confidentialité.

Pour moi traduire est un don ou une motivation profonde, on ne devient pas un professionnel de la traduction sans cette base incontournable ensuite on peut faire des études dans des instituts russe ou français, avoir beaucoup de diplômes mais à mon avis c’est d’abord une compétence qui associe la psychologie, l’écoute, la connaissance des us et coutumes des pays de ses langues de travail et surtout l’intuition.

L’intuition dans la traduction et surtout dans l’interprétariat c’est de pouvoir pressentir le mot, la phrase qui va être dite ou écrite, ressentir ce que la personne va dire ou écrire avant même qu’elle est prononcé le mot afin d’arriver à la simultanéité presque parfaite.

Cela nécessite beaucoup de tolérance et de qualité humaine être a l’écoute de l’autre qu’il soit russe ou français et de ne pas faire de distinction ni de parallèle entre la société russe ou française sans être pour autant une « machine à traduire » Ce n’est pas uniquement du mot à mot qu’il faut redistribuer c’est la pensée qu’il faut traduire. Cette base là est aussi le socle pour le métier de traducteur qui par la suite avec son expérience professionnelle deviendra expert en telle ou telle matière ou comme moi se spécialiser dans plusieurs domaines comme les sciences et techniques, l’archéologie, les ouvres d’art, les actes commerciaux, les actes juridiques etc..

Traducteur russe judiciaire Le Traducteur – Interprète assermenté est aussi de part sa fonction au service de la Justice il est un auxiliaire de justice et dans cet esprit il se doit d’être humain, pour ma part quand je me trouve réquisitionnée dans une gendarmerie ou un commissariat pour traduire et interpréter les questions des enquêteurs et de celles de l’accusé qui parle russe je me dois de part mon éthique d’interprète d’être neutre mais ce qui ne signifie pas être détachée des circonstances humaines qui ont amené la personne a commettre le délit , cela je dois aussi le traduire et l’interpréter sans y ajouter une compassion envers elle . L’accusé qui parle le russe et ne peut s’exprimer en français attend son traducteur ou sa traductrice interprète qui doit faire en sorte de ne pas apparaître comme son avocat amis plutôt comme une personne vers qui il peut se confier et cela aide beaucoup dans l’instruction.

Le traducteur ou la traductrice doit être capable de se remettre en cause, il doit en permanence suivre les évolutions de la société, politique, sociale être « au courant » de l’évolution de toutes les technologies dans les domaines spécifiques en faisant une mise à jour permanente de ses compétences et en ce qui me concerne cela se traduit par une écoute permanente de ce qui se passe en France ou en Russie autant vis-à-vis des lois que des évolutions technologiques.

Les outils et les moyens que possède le traducteur russe sont bien sur l’informatique qu’il doit savoir maitriser parfaitement aussi bien en russe qu’en français par les applications des logiciels qu’il doit savoir gérer dans les deux langues . Il doit posséder des dictionnaires et encyclopédies performantes, tisser un réseau relationnel de connaissance avec les ingénieurs russe ou français, des juristes, des artistes, il doit aussi connaître la géographie de l’ex URSS et de toutes les républiques, les minorités dont les populations avaient comme langue unique le Russe et c’est la même démarche dans l’autre sens un béarnais ne va pas s’exprimer en Français de la même façon qu’un alsacien et pourtant la langue est la même.

Dans la gestion de la traduction le traducteur doit pouvoir aussi tenir compte de l’orthographe du texte à traduire donc avoir une bonne connaissance de la grammaire dans les deux langues en Russe et en Français car traduire un mot mal orthographié peut générer un quiproquo dans le sens. Défaut fréquent du texte source. Une phrase source ambiguë se prête à au moins deux traductions, le traducteur a donc une chance sur deux de se tromper si le contexte ne permet pas de lever l’ambiguïté avec certitude. Seul un contact avec le rédacteur du texte source permet d’en clarifier le sens. Pour cela et pour ménager la susceptibilité il ne doit pas le dire à son client il se doit de corriger la faute si bien sûr cela est du domaine de l’orthographe. Il doit a la finalité avoir une concordance et une équivalence fonctionnelle des deux textes cible et source, par une comparaison en relecture par une analyse de la qualité du style, par une vérification de la cohérence terminologique, en vue d’améliorer sa traduction et de la rendre en parfaite harmonie au plus près du sens de la source.

Le traducteur avant de prendre un accord de traduction doit pouvoir avoir le texte et de l’analyser avant de le traduire cela permet d’avoir des éléments et aussi de demander des explications sur certaines abréviations propre au langage technique de l’entreprise donneur d’ordre. Ensuite il évalue en toute connaissance de cause le temps qu’il va mettre en jour ouvrables pour le traduire il va proposer un devis dans ce devis il va tenir compte du Foisonnement (coefficient de) : Il s’agit du pourcentage d’augmentation (ou de réduction) que présentera le texte une fois traduit. Il dépend de la langue à traduire, à titre indicatif, il est environ de +10% pour l’anglais, dépasse les +20% pour l’allemand, et beaucoup plus en russe le plus faible est pour l’italien. Plus le texte est technique, plus le coefficient risque d’être élevé. Il va s’y tenir.

Le traducteur – Interprète en règle générale doit avoir son numéro de Siret et de Siren peut être exempté de tva s’il ne dépasse pas un certain plafond (code général des impôts)

Le traducteur est lié au secret professionnel

L’appartenance d’un traducteur a une société ou un syndicat ne lui garanti pas une protection complète mais toutes ces officines offrent a leur membre une assurance juridique, en cas de contestation de la traduction mais le droit à l’erreur existe chacun défend son officine je dirai de mon coté que la seule assurance que le traducteur ou la traductrice interprète possède est la qualité de son travail et le sérieux par une grande conscience professionnelle celle d’être toujours « au plus près du sens »

In fine je vais citer une partie des dix commandements des traducteurs extraits de l’ATIF qui à mon avis résume ma pensée

Soigneusement tes contrats tu liras
Jamais sans contrat tu ne travailleras
Jamais sans à-valoir tu ne continueras
Le versement du solde à publication tu refuseras
Toujours les délais tu respecteras
Le Code de déontologie tu appliqueras
Tes épreuves tu reliras
Le respect de ton nom tu exigeras
Une rémunération correcte tu obtiendras.

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© 2022 · Hélène Huet Traduction russe